10 tendances digitales pour le sport en 2012

Comme chaque année au mois de janvier, chacun y va de sa prédiction pour l’année à venir. Exercice délicat et souvent périlleux, chez FeelinSport nous avons sortis les pendules et les boules de cristal afin de vous donner ce que nous voyons être les grandes tendances digitales du sport en 2012. Bien que certaines de nos idées soient très proches de celles de nos confrères certaines peuvent encore paraître utopiques. L’avenir nous le dira. Nos 10 prédictions / orientations digisport pour 2012 :

Les médias sociaux pour tous

Ce phénomène s’inscrit dans la continuité des années précédentes. En effet nous ne prendrons aucun risque en vous annonçant que les entités sportives quelles qu’elles soient vont embrasser toujours plus fougueusement les médias sociaux. Athlètes, clubs, fédérations ou événements, tous vont soigner leur présence sur ces différents médias pour développer leur notoriété. Mais la prudence sera de mise.

Des réglementations et des sanctions plus strictes pour les athlètes

Conscients des opportunités mais aussi des risques liés aux médias sociaux les clubs, les ligues et les fédérations vont sans aucun doute renforcer les réglementations et exercer des contrôles de plus en plus strictes non seulement sur les athlètes mais plus généralement leur staff (exemple avec les Jeux Olympiques). Souvent peu ou mal sensibilisées elles ont parfois tendance à confondre réglementation et censure.

Des processus court-circuités

Lorsqu’ils sont peu (ou pas) réglementés les médias sociaux bouleversent les processus, notamment dans le monde des sports individuels où l’individu (et son ego) sont au devant de la scène (catch, boxe, MMA). Des attitudes, provocations, critiques sur les médias sociaux feront fleurir des événements inattendus, qui aurait pu prendre des mois d’organisations (récemment Mayweather défi Pacquiao sur Twitter) ou ne jamais voir le jour.

L’avènement du streaming

Souvent négligé par le milieu sportif, le streaming est souvent plus considéré comme une menace qu’une opportunité. Pourtant certains sports (UFC sur Dailymotion), certaines compétitions (Europa League) et certains clubs (PSG) s’y intéressent de plus en plus. Le streaming permet d’offrir très simplement du contenu exclusif aux fans et d’assister à des avènements auxquels ils ne peuvent être présents physiquement. Ajoutez à cela des interactions live comme la possibilité de soumettre des questions durant les conférences de presse, de lancer des défis pendant les entraînements ou de participer à des concours pendant les matchs et vous obtenez un contenu exclusif, viral et engageant…

Le streaming illégal, un manque à gagner

Les médias et les clubs vont continuer leur lutte contre le streaming illégal et sûrement tenter de capitaliser sur ce phénomène. Pour cela ils vont devoir proposer de nouvelles offres à la demande de qualité, pourquoi pas basées sur un système de micro-paiement.

Le micro-paiement comme nouvelle source de revenus

Outre l’aspect qualitatif dans la relation avec les fans, les clubs vont chercher à utiliser les médias sociaux comme levier de monétisation. Pour cela ils vont devoir réfléchir à de nouveaux modèles économiques. Nous pensons qu’une partie de la réponse repose dans le principe du micro-paiement. Mais pour convaincre les fans de mettre la main à la poche les clubs vont devoir leur offrir une expérience ou un service unique. Pourquoi pas en s’appuyant sur le point suivant…

L’importance du deuxième écran

Nous vous en parlions dans cet article, le deuxième écran est désormais un incontournable et il se doit d’enrichir l’expérience utilisateur. Certaines start-ups comme Kwarter l’ont bien compris et proposent des applications dans ce sens. Les clubs eux même devraient s’inspirer de cette créativité pour proposer une nouvelle expérience à leurs fans, augmenter les interactions et favoriser le contenu générer par les utilisateurs (UGC).

Toujours plus d’UGC et de crowd-sourcing

Richesse première des médias sociaux le contenu généré par les utilisateurs est encore sous-exploité. Les clubs doivent trouver un moyen de mieux utiliser ce contenu et de la canaliser à leur avantage. Plusieurs exemples nous ont montré en 2011 que les fans aiment mettre leur créativité au service des clubs (comme l’Olympique de Marseille).

De l’exclusivité et de la créativité !

S’ils souhaitent satisfaire leurs fans, les clubs, comme les athlètes, vont devoir soigner leur stratégie éditoriale et produire des contenus exclusifs. Les fans doivent percevoir un réel intérêt à suivre les athlètes et leurs clubs sur les réseaux sociaux, cela passe par des scoops, des exclus. Comme ce fut le cas cette année lorsque le Shaq annonce sa retraite sur Twitter.

Une porte sur l’avenir

De plus en plus d’athlètes en fin de carrière vont utiliser les médias sociaux pour développer leur notoriété et s’assurer un avenir post-sportif. C’est le cas par exemple de Sébastien Chabal ou encore de Rio Ferdinand. L’année 2012 en plus d’être une année olympique, sera sans aucun doute une année tournée vers le digitale. Bien entendu on ne peut pas prévoir de quoi demain sera fait mais on peut espérer que nos prédictions ne seront pas tellement détachées de la réalité !